Mentir sur son curriculum vitae : qu’elles sont les possibles conséquences ?

Le marché du travail est devenu très concurrentiel. Ceux qui sont à la recherche d’un travail savent sans aucun doute à quel point il peut être difficile de concourir pour les meilleurs postes. Cet environnement concurrentiel a malheureusement conduit certains demandeurs d’emploi peu scrupuleux à embellir ou à exagérer leur expérience professionnelle afin d’améliorer leurs chances d’obtenir un emploi. Mais quelles sont les conséquences pour le salarié qui a embelli sur son CV s’il se fait prendre ?

Est-ce que c’est illégal de mentir sur un CV ?

Il faut savoir que le fait de créer un CV ne revient pas à créer des documents officiels et légaux. Ainsi, il n’est techniquement pas illégal de mentir sur un curriculum vitae. Cependant, cela dépend de l’ampleur du mensonge. À titre d’exemple, si un diplôme d’études, un passeport ou d’autres documents juridiques sont falsifiés, cela pourrait entraîner des poursuites pour falsification de documents.

D’une manière générale, les employés qui ont menti sur leur curriculum vitae n’ont aucun recours juridique contre leurs anciens employeurs. Par ailleurs, cela peut également avoir un impact sur la capacité d’un ancien employé à demander un recours juridique pour les actions d’un employeur qui peuvent avoir été légitimement illégales.

Une incapacité à remplir les tâches du poste

Si quelqu’un fait de fausses déclarations sur son curriculum vitae concernant ses tâches ou ses compétences dans des postes occupés antérieurement, il est possible qu’il ait des difficultés à répondre aux attentes énoncées dans le nouveau poste. À mesure que des soupçons découlent de l’incapacité d’accomplir les tâches du travail, les employeurs sont connus pour rechercher plus d’informations et creuser plus profondément dans les antécédents professionnels de leurs employés.

Même si ces informations n’ont pas été découvertes dans les références d’emploi initiales, cela ne signifie pas que les employeurs ne chercheront pas plus d’informations à une date ultérieure, surtout si un employeur estime que son employé ne répond pas aux attentes.

Vous mettez à mal votre crédibilité

Si un responsable du recrutement découvre que vous avez menti, vous réduisez vos chances d’être pris en considération pour le poste pour lequel vous postulez et pour tout poste qu’il essaie de pourvoir à l’avenir. De plus, les responsables de recrutement des entreprises ont tendance à se connaître et vous pourriez avoir une mauvaise réputation dans le domaine où vous souhaitez travailler. La raison : vous n’êtes pas un candidat digne de confiance. Par la suite, il vous sera beaucoup plus difficile de postuler et d’obtenir n’importe quel emploi.

Vous pourriez vous faire congédier plus tard

Même après avoir été embauché, mentir lors d’une demande d’emploi est un motif de licenciement à tout moment dans le futur, même des années plus tard. Et le fait d’avoir été licencié peut être un élément bloquant sur votre CV, et mettre à mal l’attractivité de votre profil auprès des employeurs potentiels. Sans compter que vous ne pourrez probablement pas utiliser l’entreprise qui vous a viré en tant que référence.